• Nom & Surnom : Petit Laurier.

• Âge : 2 lunes.

• Sexe : Mâle.

• Clan & Rang : Apothéose & Chaton.

• Origines : Apothéose & Tonnerre.

https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2015/16/1429459540-arbre-power.png





╰ DESCRIPTION ╮



• Description Physique (3 lignes minimum) :

Tu es un beau mâle brun aux yeux verts émeraudes, tel la mousse d'un tronc d'arbre. Sache que tu te fonds parfaitement dans le décors lorsqu'il s'agit de la saison des feuilles vertes ou celle des feuilles nouvelles. Mais quand elles tombent. Mais lorsque la neige est présente, tu as du mal à chasser. Néanmoins, quel que soit la saison, ta carrure te permet facilement de te battre. Tu es un chaton, mais tu grandira vite, car même si ton caractère n'est pas celui qui correspond à ta carrure et tes larges épaules, tu sauras, quand tu seras grand, t'en servir à bon escient, quand un mentor t'aura tout appris. Tu n'as pas de préférence entre la chasse et le combat mais on peut dire que tu es meilleur à la dernière discipline citée.



• Description Psychologique (3 lignes minimum) :

Bien que tu sois un mâle a la grosse et belle carrure, bien que tu fasses tomber les femelles sous ton charme, tu restes tout de même un chaton dans son coin qui évites de jouer avec les autres chatons trop bruyants. Tu préfères rester aux côtés de ton frère, lui qui est toujours rêveur, d'où son nom. Mais, tu es aussi un chat sage et mature, pour ton si jeune âge. Et même si on te félicite, tu préfères éviter tout cela car tu te sens gêné. Tu es un chaton timide, un peu comme la plupart, mais tu l'es plus que les autres, ce qui pourrait sembler bizarre pourtant toiw tu sembles bien le vivre.



• Qualités (3 minimum) :
- Sage
- Calme
- Mature


• Défauts (3 minimum) :
- Solitaire
- Timide
- Renfermé





╰ HISTOIRE ╮



• Histoire (5 lignes minimum) :

Fils d'un défunt père, c'est cela qui t'as renfermé. Tu n'as aucune présence paternelle à part peut-être ton oncle, Magnificence du Sureau. Celui-ci, malgré qu'il soit chancelier, fait de son mieux pour passer du temps avec toi et ton frère. Ta mère semble s'inquiéter pour ton avenir car tu es tellement timidew qu'elle se demande comment tu réagiras avec ton futur mentor. Mais ton oncle t'as toujours dit que tout se passerais bien et qu'elle s'inquiétait pour toi. Tu passes le plus clair de ton temps avec ton frère, Petit Rêve et tu possèdes peu d'amis, mais aussi peu d'ennemis car tous les chats que tu aurais pu connaître ne sont encore que des connaissances, qu'elles soient positives ou négatives.


• But de votre personnage : Rencontrer son père en rêve.

• Nom & Surnom : Petit Fauve.

• Âge : 3,lunes.

• Sexe : Mâle.

• Clan & Rang : Apothéose & Chaton.

• Origines : Pures.

https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2015/16/1429459540-arbre-power.png





╰ DESCRIPTION ╮



• Description Physique (3 lignes minimum) :

Tu es un beau mâle brun aux yeux ambrés, tel l'astre flamboyant que l on connait tous sous le nom de soleil. Sache que tu te fonds parfaitement dans le décors lorsqu'il s'agit de la saison des feuilles vertes ou celle des feuilles nouvelles. Mais quand elles tombent. Mais lorsque la neige est présente, tu as du mal à chasser. Néanmoins, quel que soit la saison, ta carrure te permet facilement de te battre. Tu es un chaton, mais tu grandira vite, car même si ton caractère n'est pas celui qui correspond à ta carrure et tes larges épaules, tu sauras, quand tu seras grand, t'en servir à bon escient, quand un mentor t'aura tout appris. Tu n'as pas de préférence entre la chasse et le combat mais on peut dire que tu es meilleur à la dernière discipline citée.



• Description Psychologique (3 lignes minimum) :

Tu es un chaton qui va chercher à persévérer dans tout ce que tu fais. Même si tu joues à la boule de mousse, tu vas par exemple chercher à bien viser avec en l'envoyant. Et quand tu seras apprenti, ce sera comme ça pour le combat comme pour la chasse. Mais aussi, tu adores jouer avec quiconque voulant s'amuser avec toi. Tu profites de la vie, et tu peux être fier d'un caractère comm le tien. Aussi, tu préfères être avec tes frères et sœurs, refusant la solitude. Tu as l'esprit d'équipe et tu n'es heureusement pas autoritaire. Bien que tu ne sois pas ainsi, on arrive facilement à t'emmener hors du clap sans problème tant que l'on reste convainquant, un minimum.



• Qualités (3 minimum) :
- Persévérant.
- Joueur.
- Esprit d'équipe.


• Défauts (3 minimum) :
- Bagarreur.
- Suiveur.
- Naïf.





╰ HISTOIRE ╮



• Histoire (5 lignes minimum) :

Sache que tu as un frère merveilleux. Un grand frère. Il s'agit de Magnificence du Sureau. Tu ne sais pas qu'il a une sœur, et donc, tu ne sais pas non plus que Petit Rêve et Petit Laurier sont tes cousins. Tes parents sont encore vivants, heureusement. Tu mènes une belle vie avec tes frères et sœurs, Petit Corbeau, Petite Sentinelle et Patte Macabre. Vous formez une belle famille et sache que ton frère ne cessera de veiller sur toi. Il t'adore, et veux tour simplement ton bien. N'oublie pas que celui-ci est chancelier, ô grâce ! Tu as de la chance d'être de sa famille, petit !

• NOM & SURNOM né sous le nom de petit héron en l’honneur de son pelage gris, son père aurait largement préféré le nommer autrement tel que petit cataclysme ou quelque chose se rapportant au fait qu’il ne soit clairement pas prêt pour avoir des chatons, tout comme la mère de ce petit. une fois devenu apprenti, le jeune chat a eu l’honneur d’acquérir le nom de nuage du héron. il ne faisait certes, pas la fierté de ses parents, mais son frère et sa petite soeur, eux, étaient fiers de lui comme lui étaient fiers d’eux. quelques temps plus tard, il est devenu guerrier à nouveau sous les regards indifférents de ses parents et ceux, fiers, de sa fratrie et se pavane désormais avec le nom de héron cendré. on le surnomme affectueusement le fils de l’air.

• ÂGE il a vu beaucoup de choses et en a vécu aussi énormément. tant de choses pourtant et si peu de temps, le pauvre. vous comprendrez bien vite d’où vient ce furieux caractère qui le transporte parfois un peu trop loin, dans un monde trop violent pour lui. tout ça à commencé il y a seulement 15 lunes, lors de sa naissance. et depuis ce jour, tout a dégénéré.

• SEXE il n’y a aucun doute sur le sexe de ce félin, il a la carrure qu’il faut, les épaules suffisamment musclée sans qu’il n’ait une carrure trop imposante mais surtout quelque chose qui lui permet d’enfanter sans porter, il est évident que ce félin est un mâle.

• CLAN & RANG il n’y a pas non plus d'ambiguïté concernant son appartenance et son allégeance. il sera toujours fier de dire qu’il possède Vent comme ancêtre. loyal à son clan, il suit le code du guerrier en usant aussi de ses failles, aller discuter à droite à gauche n’est pas interdit, si ? pourtant, filer dans les landes au gré du vent, il l’a dans le sang. il est tout autant fier de dire qu’il appartient au Clan du Vent que de dire qu’il a été récemment sacré guerrier.

• ORIGINES fils de deux natifs du clan du vent, héron cendré est le frère de vallée du mirage (river), litanie fauve (apana) et de nuage de la mélodie (décédée) ; il est aussi le petit-fils de soleil de rê (sphinx) ; on apprendra par la suite qu’il est le cousin de la meneuse, étoile de la bécasse (sphinx) mais aussi le neveu de baron samedi (sphinx) ; enfin, il est le grand (demi) frère de nuage abyssal (fern) ainsi que de nom (pnj) ; son père est le fils de soleil de rê (sphinx) ; son ancien mentor est moquerie du renard (perly)



caractère

QUALITÉS sagace ; mature ; ambitieux ; curieux ; opiniâtre ; consciencieux ; audacieux

DÉFAUTS fier ; belliciste ; lunatique ; colérique ; secret ; méfiant ; susceptible ; jaloux



il a l’esprit vif, hery. il est de ceux qui comprennent rapidement la situation, qui sait l’analyser tout bonnement et simplement. il est de ceux aussi qui aiment s’intéresser aux choses, qui s’émerveillent de ce monde chaque jour, mais qui aime pour autant garder souvent ces petites merveilles pour lui. il aime garder ses petits secrets pour lui. partager avec ceux en qui il n’a pas confiance, ça n’a jamais été son truc. il faut dire que depuis le décès de sa soeur, le petit gamin qui jouait au cap ou pas cap avec son autre soeur, il a bien mûri, du jour au lendemain, il était plus le même, le pauvre. il est devenu fort. il n’a cessé depuis ce jour de bosser d’arrache pied, dans les règles de l’art, afin de parvenir clairement à son rêve, devenir le futur meneur du clan. malheureusement, le chemin sera semé d’embûches. sa colère qui apparaît quand cela lui chante, sa joie qui prend parfois le dessus, ses émotions qui se succèdent parfois en si peu de temps, cela pourrait être ce qui l’empêchera de devenir le futur leader. mais il y a bien pire encore. malgré son audace, le petit gars, il aime la bagarre, la bonne bagarre qui fait couler le sang. y’a que ça qui coule dans ses veines. il sait même pas de qui ça vient, cette facheuse envie de se battre à tout bout de champ. quand il a quelque chose à dire, il ne fait savoir et sortir les griffes ne lui a jamais fait peur. il est même prêt à se battre à mort, quoi qu’il lui en coûte, le fils de l’air, il est comme ça. il aurait même pu être le fils du feu, mais il semblerait que sa soeur soit pire que lui. ce qui est certain, c’est qu’il ne s’avouera jamais vaincu, ou envieux de quelque chose.






physique


cela doit être le plus beau chez lui. sa carrure n’a rien d’imposante tout comme les autres chats du clan, et pourtant, lui il se sent différent. différent des siens. maman, elle était rousse et blanche, rien qui ne lui correspondrait. papa, il sait pas trop. un genre de gris, il y a quelques chose de bestial dans ses rayures qui ornent son pelage. la finesse de son corps, la beauté de sa démarche, ses pupilles ambrés qui semblent cacher quelque chose, il aurait pu avoir tout pour plaire. même la douceur de son pelage aurait pu faire de lui l’un des plus beaux chats. de plus, il entretient rudement ses poils courts. malheureusement trop rude pour elles, le coco, il parvient pas à se faire une place parmi elles, il sait pas y faire, trop maladroit sûrement et trop froid ; son corps est encore tout frais. pas une cicatrice visible et pourtant un coeur qui n’est plus si intact. au fond, y’a pas vraiment grand chose à dire sur son physique.




histoire


y’a de ces choses dont on doit pas parler, de ces choses qu’il ne faut pas aborder avec les autres parce que vous touchez un point sensible ; lui, c’est sa famille. rien de pire que de lui parler de ses parents, de sa fratrie. trop de haine, de colère refoulée, de nostalgie qui remonte de temps à autre, de spleen qui détruit son âme, puis un idéal qu’il se construit loin, dans ses rêves, forgé avec des si, parce que bien sûr, cela ne restera que des rêves et cela ne deviendra jamais rien de plus. parce que pour lui, espérer, c’est plus dans ses cordes, le mot, il l’a peut-être même effacé de sa mémoire depuis ce fameux jour. un jour maudit.
elle avait quoi ? pas plus de huit lunes, mélo. mélo, elle était trop jeune pour crever. mélo, elle était la fille de l’eau, elle était celle qui les raisonnait. elle était encore la seule qu’il écoutait ; lili et maman, il les écoute, mais pas autant qu’elle. pourtant, ce jour-là, il avait décidé d’en faire qu’à sa tête, de ne pas mettre sa fierté de côté parce que lili avait décidé de lui lancer un défi. ses défis, elle avait commencer par quelque chose de simple quand ils étaient encore que des gosses ; quitter la pouponnière sans se faire cramer, c’était pas la mer à boire, c’était pas le pire encore ; y’avait eu d’autres défis qu’il était parvenu à relever ; mais celui-ci avait été le dernier, parce que le gamin, il est devenu grand après ça, il avait fini de faire le chaton, il avait grandi en un instant. il avait changé.
et puis, depuis ce jour dont il n’a jamais eu la force de parler, le p’tit gars, il a comme qui dirait changé de caractère. t’sais, ce marmot que tu apprends à connaître doucement tandis qu’il tente de poser son empreinte parmi tant d’autre, celui qui fait rire même quand tu penses que t’es au plus bas, que rien ne pourra plus jamais te redonner le sourire. et bien, le petit, il savait toujours trouver ce qui fallait pour voir un brin de joie, de bonheur sur le visage des siens. ah, qu’est-ce qu’on l’aimait. mais ils l’ont tous vu, depuis ce jour, qu’il était plus le même. que son but dans la vie semblait avoir changé. qu’il avait des excès de colère. c’est lui, celui qui l’a forgé, qui a pu en être témoin. avant ce jour, le petit, il avait juste une petite colère enfouie bien loin de ses pensées ; c’était de la faute de papa, toute cette douce fureur qu’on alimentait chaque jour pour voir la flamme grandir tranquillement lorsque l’on cherche chaleur et réconfort. mais cette flamme innocente ne devait jamais se transformer en un feu dévastateur. pourtant, quand elle est partie, c’est bien ce qu’il s’est passé. oh, qu’il s’en ait voulu. qu’il a mit du temps à s’en remettre. pas moins de deux lunes ; le temps qu’il comprenne que ni sa mère, ni son frère, ni son autre soeur ne lui en voulait. au fond, ils étaient peut-être tous fautifs.
alors oui, la plaie peine encore et toujours à cicatriser, il en faudrait peu pour que cela devienne à nouveau un trou béant faisant ruisseler un liquide pourpre à flot. mais il a pas l’air de le montrer vraiment. il est juste plus calme, il s’enferme dans ses secrets, dans les entraînements de combats dans lesquels il déverse son courroux sans le canaliser ; tout se répand, au point que certains prennent peur. oui, ils ont peur de lui et de sa violence lorsqu’il se bat. chaque fois qu’il débute un combat, l’adrénaline dans ses yeux anime la flamme de son coeur qui cherche coûte que coûte la vengeance, qui cherche ce jour où il trouvera l’auteur de la mort de l’être chère qu’il aimait tant. cette soeur qui valait tant à ses yeux. il avait les oreilles pointues, le pelage roux éclatant, le regard vicieux et le museau allongé, la ruse trainait dans le creux de ses entrailles, jusqu’à ses crocs, jusqu’à ses griffes qui auront coûtés la demie perte d’audition de son frère et la perte complète de mélo. il revoit encore son petit corps en bas du gouffre, il entend encore les dernières paroles qu’elle a prononcé. elle est morte en héroïne, la gamine. pourtant, il aura tout donné pour être à sa place.

• NOM & SURNOM : dunkan a totalement perdu la notion du temps, il ne connait plus son véritable nom et possède un tas de surnoms de la vie qu'il a eu là-bas, en dehors des clans. néanmoins, ici, à CerfBlanc, il restera dunkan.

• ÂGE : soixante-treize lunes. beaucoup de morts sous ses yeux, de naissances aussi et diverses autres choses qui ont fait de lui le nouveau dunkan qu'il est.

• SEXE : c'est un mâle, sans aucun doute.

• CLAN & RANG : dunkan est un vagabond, un solitaire, tout ce que vous souhaitez. il n'a jamais cessé de vivre seul, mais désormais, avec un petit entre ses pattes, il hésite fortement à entrer dans ces clans pour obtenir la protection du petit animal.

• ORIGINES : originaire du clan de l'apothéose, il a quitté celui-ci lorsque le chaos s'est installé dans le rang, tout juste avant que cela devienne la horde.



caractère

QUALITÉS (MINIMUM 3) : honnête ; charismatique ; courageux ; observateur ; protecteur ; adroit ; respectueux ; audacieux ; fidèle ; à le sens de l'humour ; persévérant ; stratégique ; indépendant ; curieux ; altruiste

DÉFAUTS (MINIMUM 3) : égocentrique ; impulsif ; mystérieux ; lunatique ; sensible & susceptible ; fier ; pessimiste ; rêveur ; têtu ; bavard



Dunkan, ce n’est plus le même félin depuis qu’il a quitté CerfBlanc et depuis qu’il en est revenu. Il est pour autant ce félin toujours aussi complexe qu’auparavant. Il n’est plus ce jeune gamin qui ne cherchait qu’à filrter avec les félines pour son propre plaisir. Dunkan, il a finalement appris à aimer, à donner plus qu’à recevoir, à tendre la patte pour son prochain. Ce petit voyage loin des clans lui a appris énormément. Cette aventure l’a rendu meilleur, mais il n’a pas perdu son pessimisme et sa fierté. Pour autant, il s’est calmé, il s’est même assagi pendant tout ce temps ; mais Dunkan, personne n’oubliera jamais qui il a été autrefois. Du moins, ceux qui en savent suffisamment sur l’ombre. Car l’ombre débarque. Mais cette ombre se révélera sûrement au grand jour. Assez rapidement, il craquera. Parce que Dunkan, il est faible, il finira par lâcher.






physique


Les traits de Dunkan sont grisonnants désormais, il n'a plus les poils luisants de beauté, d'un noir ébène transperçant. Ses yeux n'ont pas perdus leur éclat de détermination, mais il est moins puissant qu'autrefois ; l'ambre de son regard ressemble beaucoup aux dernières braises qui continuent de cramer, malgré tout. Ses poils courts ne parviennent pas à cacher ses côtes saillantes malgré la belle saison et les cicatrices se sont multipliées sur son corps. Pour autant, il est toujours debout, les muscles des pattes aussi saillants que ses côtes, la queue haute et le torse bombé, il est prêt à tout donner pour son fils. Encore faut-il qu'on l'accueille.




histoire


La vie de Dunkan n’a pas été des plus faciles, et comme tout bon narrateur de magnifiques histoires, je vous dirai bien « mais je vais vous épargnez les détails », sauf que cette histoire n’est pas des plus magnifiques, et je ne suis pas le meilleur des narrateurs non plus. Alors je vais tout vous raconter depuis le début.

Dunkan a vu le jour durant une belle nuit de pleine lune, dans le camp de l’Apothéose. À cette époque, la Horde n’existait même pas, les prémices, on ne les voyait point. C’est une sublime féline, Perle d’Écume, qui le mit au monde, aux côtés de son tendre et cher compagnon, Souffle Nouveau. À ses côtés, deux autres petits boules de poils : Petit Rêve et Petit Requiem. Le premier matou était d’une blancheur stupéfiante, comme son oncle, Spectre du Sureau, qui n’était encore d’un jeune novice à ce moment-là. Le second, quant à lui, il était doté d’un pelage gris foncé, reflétant une part de mystère et d'obscurité en lui.
Son grand-père, Supplice d'Antan, approchait déjà de la mort à cette époque où l'innocence le nourrissait encore. Il leur contait, à lui et ses frères, les plus belles histoires qui puissent exister. Mais, avec ses problèmes de cœur et son chagrin d'amour, il finit par périr.
Pourtant, avant cela, il lui avait confié un secret. À lui et seulement lui. Il parlait d'elle, celle qu'il avait perdu. Il lui a dit de ne jamais tomber amoureux d'une féline qui soit en dehors de son clan. Il lui a bien répondu qu'il l'avait fait, lui, son grand-père. Mais sa réponse fut claire et simple, cela n'apporterait que de la souffrance. Il a lâché, avant de le laisser filer : « Voilà où cela m'a mené, d'aimer. »
Le petit n’a pas dit un mot, songeur et est parti, les épaules lourdes d'une responsabilité : garder ce secret. Aujourd'hui, il ne l’a pas dit et se demande encore si, maintenant qu'il n'est plus de ce monde et que Dunkan ne fait plus partie d’un clan, peut-il le dévoiler ?

Il a grandi, il est devenu apprenti à l'âge de trois lunes, comme le Clan de l'Apothéose l'imposait, avec ses frères. Ils ont obtenu chacun un mentor. Mais le sien le faisait souffrir, le faisait travailler dur. Il lui faisait peur, il était ferme, le petit cauchemardait par sa faute, mais il gardait la tête froide, il suivait les ordres. Mais après chaque entraînement, il revenait toujours au camp avec de sales blessures. Jamais il n’a daigné se plaindre auprès de quelqu'un et il trouvait de multiples excuses auprès de la chaman du clan.
La peur le tiraillait car ce fou avait vécu la misère dans le passé et d'après ce qu'il lui avait dit, même si cela fut peu, il aurait été capable de lui infliger bien plus que son petit malheur. Si il osait un faux pas, il le remettait bien trop férocement dans le droit chemin. Il se disait que ça finirait bien vite, mais non.
Il l’avait fait ce faux pas. Il en avait finalement parlé à sa mère qui s'est chargée d'en discuter avec son père. Ce dernier est allé voir celui qui l'entraînait. Il ne l’a jamais revu, porté disparu, sûrement tué par ce fou. Puis il s'en est pris au petit, mais il allait trop loin. Sa mère a fini par agir sous ses yeux et rien ne fut plus beau que de voir tout l'amour qu'elle lui portait.
Il la tua, mais bien vite, la nouvelle se répandit. Il fut exilé et il obtint un nouveau mentor, bien plus sympathique et très sage, qui lui apprit la beauté de la vie. Le parfait contraire.

Son baptême de guerrier fut la pire chose qui soit. Ses frères le reniaient désormais. Il avait décidé de leur dire que c'était de sa faute si leurs parents étaient morts. Ils lui en auront voulu longtemps.
Il fut peu acclamé le jour de la cérémonie et la plupart des félins avaient un regard mauvais envers lui. La rumeur courait déjà. Mais celle-ci était bien vraie. C'était de sa faute s'ils étaient morts.
Rêve Utopique et Requiem Onirique finirent par se trouver une compagne tandis qu’il continuait d'errer à la recherche de l'âme sœur, malgré la prévention de son grand-père. Il était détesté de beaucoup car tous croyaient ses frères. Il finit par fuir ton clan, ne supportant plus le sentiment d'être vu comme un chat les ayant trahi, aussi loyal fut-il. Alors il est parti vagabonder dans la forêt de CerfBlanc sans jamais s’approcher trop près des clans ou de la ville. Il est devenu un fabuleux solitaire qui charme de nombreuses femelles, cherchant la perle rare.
Pour l'instant, aucune d'entre elles ne le fut. Nombreuses furent les descendances qu’il engendra. D’abord, une avec Nitescence Reptilienne, avec qui il semblait avoir plus qu’une belle affinité. Puis la nouvelle était tombée : la demoiselle était enceinte. Pendant un long moment, Dunkan s’éloigna d’elle, jusqu’à ce qu’il revienne, une belle nuit et qu’il la découvre en train d’accoucher. Dunkan, il voulait pas de gosse, il était pas prêt mais il était aussi fou de rage. Alors, il a prit le petit qu’elle venait de faire sortir de son ventre et l’emporta loin d’elle. Ce qu’il ne sut pas, c’était qu’il avait aussi une petite fille : Petite Lubie.
Il éleva son fils avec l’aide d’une femelle qu’il connaissait bien et qui voulut bien prendre soin de lui, au moins durant deux belles lunes. Un jour, Dunkan propose un cache-cache avec Petit Sybillin près du territoire du Clan de l’Ombre, se sentant coupable d’avoir prit le petit à la belle et à son clan mais n’osant pas revoir celle qu’il avait aimé le temps d’une nuit, il laissa l’enfant à la frontière et ne se retourna jamais.

Dunkan n’est pas forcément fier de ses actes et pourtant, il fit à nouveau cette erreur avec Dame Allégorie. Cette fois-ci, ne se sentant toujours pas prêt, le félin fit le lâche et quitta CerfBlanc pour vaquer vers de nouveaux horizons, sans savoir que la belle était décédée et qu’ils avaient un chaton : Petit Loup.
Loin des clans, Dunkan a fait la rencontre d’une femelle dont il est clairement tombé amoureux. Loin du charmeur de demoiselles, il était devenu séducteur et romantique avec elle. Il avait envie de conquérir son coeur, d’aller loin avec elle. Il se sentait enfin prêt à avoir des chatons. Et elle ne résista pas à son charme. Il la protégea comme un fruit défendu. Ils eurent d’abord une première portée de trois costauds matous puis une seconde. Dans cette dernière portée, il n’y avait qu’un petit. Un seul chaton, les deux autres petites femelles étaient mortes nées. Ce petit chaton, il n’avait rien d’ordinaire. Ses pattes arrières étaient bizarres. Ses pattes arrières étaient dépourvus de muscles ? Il ne savait pas trop. Mais une chose était sûre, le petit n’allait jamais vraiment pouvoir marcher normalement.
Les disputes avec la mère du chaton ne cessèrent de devenir de plus en plus violentes. Dunkan ne supportait pas ce petit, et qui plus est, savait qu’il ne survivrait pas, dehors. Alors, il voulu le tuer, pour son bien. Mais la mère s’y opposait coûte que coûte. Ils vécurent ainsi pendant quelques lunes, jusqu’au décès de la mère, atteinte d’une grosse maladie. Le chagrin s’abattit sur la famille, mais les tensions s’apaisèrent, jusqu’à ce qu’arrive la question de ce petit mal désossé. Qu’allait-il faire de lui ?
Dunkan voyait bien que son fils était prêt à se battre pour survivre. Mais il fallait qu’il tente de guérir cela. Et le meilleur endroit n’était autre que les clans. Ils firent un voyage long et périlleux durant lequel il portait constamment son fils, chassait pour lui et le défendait de tout. Les trois autres mâles, assez grands, étaient capable de se débrouiller seuls et finir par faire leur vie tranquillement.

Lorsque Dunkan parvint à CerfBlanc, la première idée qu’il eut, ce fut de se rendre au camp de l’Ombre, le seul endroit qu’il connaissait assez bien pour y entrer. Il avait peur de revoir ses anciennes compagnes, mais c’était le seul moyen. Il n’avait aucune confiance en les autres clans.
Ainsi, c’est avec son fils, Widar, qu’il entra dans le camp de l’Ombre, les côtes saillantes, épuisé, demandant à l’aide. Allaient-ils l’aider ?






BUT DE TON PERSONNAGE : Pour le moment, simplement s'occuper de son fils